Grosse déprime
Je m'étais pourtant dis que le blog, c'était fait pour être chouette : un coin de toile plein de rigolades et de jolies (et mois jolies) choses, des bons mots, de l'humour et de l'humeur à gogo.
Pas un endroit où on craque bêtement.
Parce que le blog on le fait quand même aussi un peu beaucoup pour avoir des lecteurs (si si ça fait du bien à l'égo). Et que le lecteur, des problèmes et du blues, il doit en avoir des biens à lui et forcément, se coltiner la déprime des autres, ben bof, ça motive pas bésef à lecturer d'avantage.
Mais en même temps, je me dis que bon, on vit pas au pays des bisounours, et que même si franchement dans l'ensemble on va bien, on est bien (on est gais, tout nous plaît), tout n'est quand même pas toujours rose.
Et cette déprime, alors.... venons en un peu au fait quand même!
Roo ben rien de bien neuf, ma bonne dame... le sommeil du Mulot...
Il est 00h30 et cela fait 1h30 que le mulot hurle.
Comme un perdu.
Couché à 20h00 comme une fleur. Réveillé à 23H00. Il veut une tétée. Le souci c'est qu'il veut en moyenne une tétée à 23H00, une à 1H00, une autre vers 2H30, une encore vers 4H00, pourquoi pas une vers 5H15 pour se réveiller frais comme un gardon vers 6H00. Forcément, dès qu'il a son néné bien aimé dans la bouche, le mulot se rendort aussitôt. Moi et mon néné, on a plus de mal.
Le mulot, donc, veut téter. Moi je veux dormir. Conflit d'intérêt. Enfin, là plouf comme ça, j'ai plus envie de pleurer que de dormir, ce qui sommes toutes nous fait un point commun.
L'homme, le couillu, a décidé qu'on allait faire la guerre au mulot. On a donc mis le lit parapluie dans le salon et quand il se réveille la nuit, on le transfère (sinon la belette se réveille et on multiplie le problème par deux) et on le laisse pleurer. Qu'il dit l'homme. Parce que lui, pas de soucis, il met des boules quiès et il s'endort comme un bébé. Enfin comme ceux qui dorment quoi. Les bébés j'entends. Pacque le mien, je sais pas si je l'ai déjà mentionné,il dort pas. De bébé. Parce que le mari, si.
Pour moi, c'est juste pas imaginable, le coup des boules quiès et du dodo peinard pendant que mon mulot tout petit à moi il s'époumone dans le salon.
Donc voilà le pourquoi de la grosse déprime.
Je ne sais plus quoi faire : je donne le néné ou pas, je laisse encore pleurer? Oui mais combien de temps? Parce qu'à chaque fois que je vais le câliner (toutes les 20 minutes environ), il s'arrête de pleurer comme pas magie.... pas fou le petit....
Et pour avoir testé par une ou deux nuits de grande fatigue et d'énorme exaspération, je sais qu'il peut tenir longtemps, très longtemps..... probablement plus que moi.
....
A huit mois, c'est pas censé dormir la nuit ces petites choses là??